Un orgue pour la liturgie réformée.

La place de la musique dans les Eglises Protestantes Réformées est primordiale. Elle est influencée par les pays voisins ( l’Allemagne et surtout la Suisse romande ) et l’Alsace. L’orgue se fait entendre pendant au moins la moitié de la durée du culte : une quinzaine d’interventions au cours du culte d’une durée d’une heure environ. La communauté protestante utilise essentiellement le recueil « Alleluia » qui contient en plus des chants contemporains, des cantiques  dans l’harmonisation d’époque, les psaumes du XVIe, des chorals du XVIIe et XVIIIe siècles ainsi qu’un petit nombre de chants du XXe siècle ; elle tient à conserver vivant ce patrimoine musical et réaffirme son attachement au répertoire historique de l’Eglise Réformée.

Un orgue pour un projet pédagogique.

L’orgue du temple : un instrument d’apprentissage

L’Association désire ouvrir l’utilisation de l’orgue aux pédagogues. Ainsi dés 2007, une convention entre Musique au Temple, la Mairie de Tours et le Conservatoire à rayonnement régional de Tours permet aux élèves de la classe d’orgue d’utiliser l’instrument pour l’étude, les leçons et les auditions.

Un orgue à la personnalité affirmée.

L’idée première a été de rechercher un instrument accordé au caractère et à l’esthétique du répertoire liturgique de la communauté réformée. Cette donnée a plaidé en faveur d’un orgue de type baroque disposant de 15 à 25 jeux sur deux claviers et pédalier. Il avait ainsi apparu intéressant de s’orienter vers une esthétique Allemagne du sud, XVIIIe siècle, permettant l’abord d’un répertoire moins joué : Pachelbel, Muffat, Froberger, Kerll, Kauffmann, Krebs, …et plus généralement toute la musique Mitteleuropa allant de la Suisse à la Bohême et à la Moravie. La sonorité recherchée est caractérisée par une certaine douceur, une large palette de fonds de 8’ privilégiant le bois et permettant sans compromis les continuos avec des ensembles vocaux ou instrumentaux. Le buffet s’inspire de ceux rencontrés en Allemagne du Sud au XVIIe siècle ou au début du XVIIIe tout en conservant une certaine modernité sobre pour s’inscrire harmonieusement dans l’édifice français, fin XVIIe, de style Contre-Réforme.